Comment valoriser l’eau que l’on utilise chez soi ?
Les enjeux de l’eau sont de plus en plus présents, dû à leurs usages et également à l’importance de la qualité de l’eau pour l’homme et pour les milieux.
Un guide « comment valoriser l’eau de pluie dans son jardin ?» a été créé par le CPIE Loire Anjou et adapté par le CPIE du Périgord-Limousin, ci-dessous, avec les mises en pratique des membres du CPIE ! Cliquez sur la photo :
Et voici la version du poster sur la valorisation de l’eau de pluie – version imprimable en A4 et A3 !
Nous nous questionnons sur comment une meilleure gestion de l’eau douce peut permettre une adaptation au changement climatique ?
En tant que consommat.eur.rice, nous pouvons agir dans le choix de nos aliments et de nos habitudes (manger des fruits et légumes locaux et de saison, manger moins de viande rouge, cuisiner soi-même, ne pas gaspiller, etc) pour diminuer l’usage d’eau potable utilisée pour la fabrication des produits ; on parle d’eau virtuelle (quantité d’eau qui a été utilisée pendant tout le cycle de vie d’un produit ) et donc de notre empreinte aquatique (pour 1 personne, c’est la quantité totale d’eau utilisée directement : boisson, cuisson, soins corporels, nettoyage et indirectement, c’est-à-dire l’eau virtuelle).
Nous pouvons également favoriser la ressource en eau en intégrant l’usage de l’eau de pluie dans nos jardins. Cela permet d’intégrer l’eau au plus proche de son point de chute, d’apporter les minéraux au sol dont il a besoin et de recharger les nappes phréatiques. Et ainsi il y a diminution des acheminements et donc des canalisations. Une diminution des coûts d’assainissement et également des risques de pollution des eaux au fil de son ruissellement. De plus cette solution alternative peut avoir un rôle dans la gestion des inondations, des augmentations des températures en milieu urbain mais également dans la renaturation des espaces, la préservation de la biodiversité (en créant plus de zones refuges et d’alimentation, de corridors biologiques (trames verte, bleue et noire)).
Ce que l’on peut faire chez soi : il est donc important de dés-imperméabiliser les sols, c’est à dire privilégier les entrées des garages en graviers plutôt que de les bétonner ; favoriser les plantes drainantes : haies variées (buissons et arbres) et zones herbées avec des joncs, iris, boutons d’or, prêles ou pourpiers selon son sol.
L’utilisation de citernes de récupération peut également être une solution. Elles sont adaptées à l’habitat individuel et peuvent être installées à faible coût soit en fabriquant une (récupération d’un baril) soit en les achetant dans un magasin de bricolage. Ces citernes raccordées à la toiture, permettent le stockage et l’utilisation pour l’arrosage de son jardin, le lavage de son véhicule, l’abreuvage de ses animaux et ainsi économiser l’eau potable et traitée. Une citerne d’une capacité de 500L est suffisante sur l’année pour un jardin de 50 m2 (connectée toute l’année à vos gouttières et selon les sécheresses).
Découvrez les interviews de France Bleu Périgord :
– sur la valorisation de l’eau de pluie, du 14 décembre, réalisé par Marie-Corine Cailleteau pour Sauvons la planète
– une semaine au fil de l’eau, du 7 au 11 décembre, sur le Bandiat par Florian Leveque.
Découvrez les bonnes pratiques des jardiniers au naturel lors des journées virtuelles “Bienvenue dans mon jardin au naturel” de 2020 par deux témoignages vidéos !
Le groupe de CPIE et unions régionales de CPIE impliqués dans le dispositif ont souhaité aborder les techniques de jardinage favorisant la vie dans le sol et celles permettant de s’adapter au changement climatique.
On vous conseille également les reportages de Arte sur l’Eau :
– H2O : l’eau, la vie et nous – 2020 – en 3 épisodes ; les réalisateurs : Nicolas Brown et Alex Tate ; disponible du 21/11/2020 au 26/01/2021.
– Main basse sur l’eau – 2018 – réalisateur : Jérôme Fritel ; disponible du 30/09/2020 au 29/03/2021 ; prochaine diffusion le vendredi 11 décembre à 09:25.